Publié dans Société

Découverte macabre à Ambatolampy-Tsimahafotsy
 - Un meurtre déguisé, selon les gendarmes

Publié le dimanche, 21 avril 2024



Samedi dernier, le corps d'un homme d'une quarantaine d'années, et qui fut domicilié à Ambodirano, avait été repêché du plan d'eau, endroit connu sous le sobriquet de soute à bombe, et sis dans les environs des récents logements sociaux à Ambatolampy- Tsimahafotsy. A première vue, ceux qui étaient sur place étaient amenés à croire que le malheureux aurait été victime d'une noyade. Bien que l'enquête n'ait fait à peine que démarrer, et qu'aucune conclusion officielle n'ait été encore confirmée, les premiers éléments d'information de la Gendarmerie préfère plutôt une autre piste. "C'est plutôt un assassinat déguisé en noyade par son ou ses auteurs. A preuve, un constat par le médecin a soulevé l'existence de quelques traces de coups de couteau sur le corps. Ce qui fait que la victime aurait été mortellement lardée de couteau avant que le(s) tueur(s) ne jettent son cadavre dans le lac. Autre indice d'un homicide, une trace de sang avait pu être prélevée à une cinquantaine de mètres du lac", confie la Gendarmerie.
Pour l'heure, on ignore encore le mobile, mettant du coup ainsi les enquêteurs dans l'embarras, et qui affirment n'être pas encore en mesure d'affirmer s'il s'agirait d'un règlement de compte ou d'une toute autre cause.
En attendant, une chose est certaine. La victime qui fut agriculteur, allait se rendre au champ ce samedi matin- là. Et il a transporté de l'engrais dans une carriole. De plus, les proches du défunt quadragénaire serait encore en pleine période de préparatifs des obsèques . "Ils ont demandé à ce que l'enterrement soit terminé pour qu'on puisse reprendre l'enquête", explique cette source de la Gendarmerie. A part le fait qu'on dut encore se contenter de ce constat médical, la balle est aussi dans le camp de la famille de la victime dont aucune information personnelle n'a encore filtré. Car les proches auraient un soupçon. Mais attendons de voir. Affaire à suivre.
F.R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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